À propos

La passion

Originaire de Sainte-Madeleine, un petit village près de St-Hyacinthe, Germain Tétreault prend conscience très jeune qu’il a une passion peu commune : les abeilles et tout ce qui les entoure. Même si elles peuvent être effrayantes pour certaines personnes, Germain ressent une réelle fascination pour celles-ci. Vers l’âge de 21 ans, il quitte le Québec pour aller en apprendre davantage sur l’apiculture.

Il passera quatre ans en Saskatchewan, où il travaillera chez plusieurs apiculteurs de cette province, pour ensuite revenir s’établir au Québec.

Le retour au Québec

Germain Tétreault s’installera au Témiscamingue, plus précisément à St-Bruno-de-Guigues, une région propice à l’élevage des abeilles. Il créera par la suite l’entreprise Miel Abitémis. Ayant su transmettre sa passion et ses connaissances, la relève familiale, déjà établie dans l’entreprise, assurera le développement et la continuité de cette belle entreprise.

Un peu de culture apicole

Le rôle de l’abeille

L’abeille fait partie des insectes les plus importants sur la planète Terre. Son rôle dans la pollinisation se manifeste un peu partout dans la nature. Sans son aide, les fruits, les légumes et les fleurs que nous connaissons aujourd’hui ne seraient pas les mêmes.

Le miel et ses vertus

Le miel possède aussi plusieurs bienfaits sur la santé. C’est un produit antibactérien, il calme la toux, facilite la digestion et aide à combattre les irritations de la gorge. Il possède aussi des actions cicatrisantes et antiseptiques tout en ayant un effet thérapeutique sur les inflammations de l’estomac et de l’intestin. Bien plus encore, le miel était très utilisé à des fins médicales avant l’arrivée des antibiotiques.

Il a également un pouvoir sucrant plus élevé que le sucre blanc, tout en étant moins calorifique que ce dernier.

C’est un aliment naturel regroupant plus de 200 substances différentes. Il est, à la base, constitué de glucides, d’eau, de protides, de sels minéraux, d’acides aminés, d’acides organiques, d’oligo-éléments, d’un grand nombre de vitamines, d’enzymes digestives de lipides, de grains de pollen et de plusieurs composés organiques complexes.

Une année dans la vie des abeilles

Du nectar de la fleur jusqu’au miel dans votre cuisine, plusieurs étapes ont été effectuées afin d’arriver à ce merveilleux résultat que vous connaissez.

Dans un premier temps, il faut savoir que durant l’hiver, les abeilles hivernent. Début novembre, nous entrons les ruches dans les caveaux d’hivernation à température contrôlée qui sont situés dans la miellerie. Les abeilles maintiennent la température interne de la ruche à environ 36°C. La reine cesse de pondre durant l’hiver, pour recommencer au printemps.

Lorsque le beau temps revient, soit environ à la fin du mois de mars, nous sortons les ruches à l’extérieur. Nous les regroupons dans des emplacements bien spécifiques, à l’abri du vent, que nous appelons «ruchers de printemps». Suite à cela, nous inspectons fréquemment les ruches pour vérifier leur quantité de nourriture ainsi que la ponte de la reine.

Il est important d’assurer aux abeilles le meilleur environnement possible pour que le développement de la ruche s’effectue rapidement.

Vers la mi-mai, nous déménageons les ruches dans d’autres emplacements de ruchers, soit les «ruchers d’été». Ces emplacements sont encore une fois des endroits bien étudiés, situés sur les terres agricoles où poussent des fleurs mellifères. C’est vers la fin juin que le miel commence réellement à se faire emmagasiner dans la ruche et qu’on commence à le récolter. Si la température le permet, en d’autres mots, s’il n’y a pas de sécheresse et qu’il fait chaud, cette routine va s’installer pour le reste de l’été.

Lorsque les hausses, communément appelées « les boîtes à miel » sont pleines de miel, nous les transportons jusqu’à la miellerie. Puis, elles seront emmagasinées dans une pièce durant quelques jours, afin de faire baisser le taux d’humidité du miel. Deux jours plus tard, il est enfin temps d’extraire le miel des cadres. C’est avec l’aide d’un système bien particulier, lequel enlève la couche de cire retenant le miel dans les alvéoles et fait ensuite tourner les cadres très rapidement dans un extracteur à miel, que nous réussissons à récolter le miel des cadres. Par la suite, le miel est décanté dans un réservoir avant d’être emmagasiné dans des barils.

Lorsque le temps d’embouteiller le miel est arrivé, nous vidons quelques barils dans un bassin afin de le liquéfier, de dissoudre les cristaux en formation. Le miel sera filtré pour ensuite être mis en pots, sans être pasteurisé.